Questions fréquentes
Comment mettre en oeuvre Up ! Application System avec un existant ?
Up ! Application System est conçu pour collaborer avec vos applications existantes et cela de deux manières :
- Selon les principes de l'urbanisation.
L'interconnexion des applications s'effectue en respectant les interfaces métiers communes du modèle métier, ce qui garantit une indépendance technique entre les applications. Il existe deux moyens d'interconnexion :
- Par échanges de données.
Les données peuvent être encodées selon les normes suivantes :
- Edifact.
- Fichier d'enregistrement propriétaire.
- Format propriétaire des progiciels génériques leaders du marché.
IDoc pour SAP par exemple. - Xml.
Les moyens d'échange de données peuvent être encodés selon les standards suivants :
- Par intégration de services.
Les procédures et les fonctions, les méthodes des objets sont accessibles via :
- Corba de l'Object Management Group.
- Com de Microsoft.
- Soap du World Wide Web Consortium.
- Middleware propriétaire des progiciels génériques leaders du marché.
ALE / RFC pour SAP par exemple.
L'échange de données et l'appel de services est bi-directionnel : un programme s'exécutant dans Up ! Virtual Business Machine peut être client ou fournisseur de votre existant.
- En encapsulant l'existant.
Le développement de cet enrobage s'effectue :
- Automatiquement.
Dès lors que l'existant est exposé dans l'un des standards suivants :
- Corba de l'Object Management Group.
- Com de Microsoft.
- Format propriétaire des progiciels génériques leaders du marché.
BAPI pour SAP par exemple. - Tuxedo.
- Semi-automatiquement.
Dès lors que l'existant est écrit dans l'un des langages suivants :
- Abap.
- C++.
- Java.
- Visual Basic.
- Manuellement.
En utilisant Up ! Workbench, Up ! 5GL et Up ! Compiler pour aller lire et écrire dans les fichiers ou les bases de données.
Up ! Application System permet une évolution incrémentale du système d'information.
Comment les processus sont-ils pris en compte ?
Les processus sont décrits lors de la phase de conception fonctionnelle réalisée en collaboration avec la Maîtrise d'Ouvrage (MOA). Ils sont externes aux composants métiers. Aucun processus particulier n'est pris en compte dans le coeur d'un composant.
Les interfaces des objets métiers ne comportent que les états correspondant à l'état de l'art. Par exemple, pour une facture il y a état standard" de valeur à établir", envoyée", lettrée" ou annulée". Il vous est cependant possible de :
- Ajouter de nouvelles valeurs à un état.
En tant que sous-valeurs d'une valeur d'un état standard. Par exemple : à vérifier", à envoyer", est envoyée" à la place de envoyée".
- Ajouter de nouveaux états.
Par exemple état contentieux" de valeur aucun", amiable" ou recouvrement".
Le déroulement d'un processus consiste à faire circuler l'information entre les composants métiers et changer les valeurs des états. Le changement d'état est une action particulière prise en compte lors de l'intégration fonctionnelle pour construire les interfaces homme-machine ou des batchs.
Comment les profils sont-ils pris en compte ?
Les profils sont décrits lors de la phase de conception fonctionnelle réalisée en collaboration avec la Maîtrise d'Ouvrage (MOA). Ils sont externes aux composants métiers.
Chaque composant est utilisé dans une relation client-fournisseur dans le cadre d'un profil particulier établi par l'appelant. Avant chaque création, chaque lecture, chaque modification, chaque suppression d'une information, chaque calcul, l'habilitation correspondante est vérifiée par Up ! Virtual Business Machine, soit globalement soit localement à un objet métier.
Concernant une application, l'utilisateur possède une vue sur celle-ci correspondant à son profil de signature :
- Interfaces homme-machine.
Seuls les écrans associés à son profil sont visibles. Seules les informations autorisées pour son profil sont affichées. Seules les actions autorisées pour son profil sont proposées - en particulier les transitions de valeurs d'état.
- Batchs et éditions.
Seuls les programmes autorisés pour son profil sont proposés.
Les concepteurs, les testeurs, les administrateurs, les exploitants et les pupitreurs sont des utilisateurs ayant des profils particuliers. Il est possible de créer autant de profils que nécessaire.
Comment les règles métiers influencent-elles les composants métiers ?
Les règles métiers influencent les composants métiers de différentes manières :
- En tant que réflexes déclenchés à l'occasion d'actions particulières.
Voici les principales sources de branchement :
- Démarrage de l'application.
- Création d'un objet métier.
En début ou en fin de traitement.
- Lecture d'un objet métier.
- Modification d'un objet métier.
En début ou en fin de traitement.
- Suppression d'un objet métier.
En début ou en fin de traitement.
- Validation de toutes les créations, les modifications, les suppressions.
En début ou en fin de traitement.
- Invocation d'une méthode.
En début ou en fin de traitement.
- Terminaison de l'application.
- En tant qu'expert externe appelé par le composant métier.
Un traitement du composant métier délègue une décision au système expert.
Les règles métiers peuvent être également employées pour l'intégration fonctionnelle des composants, ce qui permet de paramétrer et centraliser le comportement des processus et des profils.
Les règles métiers peuvent être modifiées à la volée par la Maîtrise d'Ouvrage (MOA) sans intervention de la Maîtrise d'Oeuvre (MOE) puisqu'elle dispose d'un outil adapté à cette tâche.
Qu'est-ce que la programmation automatique ?
Le principe de la programmation automatique est d'utiliser des outils intelligents qui prennent en compte naturellement les particularités d'un environnement. Elle se décline en quatre étapes :
- Assemblage des composants.
Lors de l'assemblage des interfaces métiers, Up ! Workbench interconnecte automatiquement les composants d'après les noms de propriétés identiques.
- Intégration des composants.
Grâce au dictionnaire des interfaces métiers, Up ! Workbench compose automatiquement une maquette des interfaces homme-machine et des éditions correspondantes.
Cette maquette peut être modifiée ou complétée si besoin.
- Génération des sources des programmes.
Up ! Workbench génère ensuite automatiquement les fichiers sources en Up ! 5GL des programmes. Ils peuvent être complétés grâce à de nombreux points d'entrée.
- Compilation des composants.
Avec les fichiers sources en Up ! 5GL, Up ! Compiler produit un programme optimisé pour la plate-forme cible.
Quelques options suffisent pour changer de technologie.
Ainsi, l'effort fourni par la Maîtrise d'Oeuvre (MOE) et, par voie de conséquence, le délai et le coût sont réduits au minimum comme le montre le diagramme suivant :
Quelle est la différence entre micro-marketing et Customer Relationship Management ?
Le Customer Relationship Management (CRM) est chargé de collecter les informations sur le comportement du client et d'offrir des processus et des arguments pour les acteurs de la force de vente.
Le micro-marketing cherche à étudier finement le comportement du client de la sorte à le rendre prédictible. Pour cela :
- La base de clients ou de prospects est segmentée finement sur des critères déterminants.
Pour cela, des techniques pointues d'analyse et de statistiques sont utilisées. Au pire, chaque client est considéré séparément, ce qui abouti au marketing individualisé.
- Les dernières actions traduisant le comportement du client sont analysées.
En fonction des modèles établis à partir d'informations du passé, une probabilité est établie sur les scénarios du comportement :
- Intention d'achat.
- Besoin implicite d'une nouvelle offre ou d'une offre gigogne.
- Intention de passer à la concurrence.
- Incapacité de payer.
Le micro-marketing sert à :
- Mieux travailler sur les clients qui permettent de dégager une forte marge.
- Mieux définir les offres de demain.
- Mieux prévenir les risques.
Le micro-marketing est à la croisée des :
- Activités de Recherche & Développement, du marketing stratégique et de vente.
- Systèmes d'information de Customer Relationship Management (CRM), de reporting et de Business Intelligence (BI).
Quelle est la différence entre micro-marketing et Business Intelligence ?
Le Business Intelligence (BI) permet de distinguer de façon macroscopique une offre ou une activité rentable d'autres qui ne le sont pas, en connaissant les raisons de cette non-rentabilité. Il permet également de suivre la performance dans le temps d'une offre ou d'une activité - à la baisse ou à la hausse.
Le Business Intelligence (BI) permet de décider les actions tactiques ou stratégiques à leur égard.
Le micro-marketing permet de suggérer une opportunité ou une menace concernant une population de clientèle - un segment, un sous-segment, voire un individu - de façon microscopique, ce que ne permet le Business Intelligence (BI). Une menace peut être seulement locale et facilement cernée. Une opportunité peut être non rentable faute de taille critique.
Le micro-marketing ne permet pas de décider les actions tactiques ou stratégiques à l'égard des offres et des activités. Il permet au plus de décider les actions tactiques à l'égard d'une population de clientèle.
En toute logique, le micro-marketing devrait être alimenter par le Business Intelligence (BI), qui lui-même est irrigué par les autres systèmes d'information.
Qu'est-ce que le Yield Management ?
Le Yield Management est une technique d'optimisation de génération de l'Earning Before Interest, Taxes Depreciation and Amortization (EBITDA) de l'entreprise en focalisant en priorité les capacités de fabrication de produits ou de fourniture de services sur les offres à la plus forte valeur ajoutée, tout en minimisant les stocks et les invendus.
Elle a été mise en oeuvre avec succès auprès des compagnies aériennes, dont le taux de marge commercial est très faible, du fait de la concurrence et des contraintes de gros investissements ou de la cyclicité de l'activité et elle s'applique également aux autres secteurs d'activités.
Voici son principe :
- Etablir un historique de la demande des offres.
En fonction de la saison et en fonction de la nature de l'offre.
- Calculer l'élasticité de la demande par rapport au prix.
Plus l'élasticité est forte, plus le Yield Management est pertinent.
- Découper la capacité de production en compartiments en fonction du prix proposé.
Par exemple :
- 5 % pour l'offre d'entrée de gamme pour le prix nominal remisé de 25 %.
- 15 % pour l'offre de milieu de gamme pour le prix nominal remisé de 10 %.
- 60 % pour l'offre de milieu pour le prix nominal.
- 15 % pour l'offre de milieu de gamme pour le prix nominal augmenté de 10 %.
- 5 % pour l'offre de haut de gamme pour le prix nominal augmenté de 25 %.
Cette distribution de la gamme doit être optimisée de sorte à maximiser l'Ebitda au regard de l'historique.
- Ajuster le mix prix en fonction du taux de remplissage du carnet de commande.
Au regard de l'historique, si la demande est inférieure à la demande moyenne pour la période donnée et le service donné, abaisser le prix nominal en fonction de l'élasticité ; si la demande est supérieure à la demande moyenne pour la période donnée et le service donné, augmenter le prix nominal en fonction de l'élasticité.
- Pratiquer la sur-commande.
En fonction de l'historique, il existe une fraction de clients qui se décommandent au dernier moment ou qui repoussent leur livraison. Cette sur-commande est un volant de sécurité pour accueillir les clients tardifs et pour maximiser le remplissage du carnet de commandes.
Cette optimisation systémique commence à être mise en oeuvre dans l'industrie : ainsi les constructeurs automobiles pratique des offres spéciales dans les périodes de creux de vente.
Comment Up ! Application System est-il commercialisé ?
L'offre Up ! Application System est commercialisée en direct par Up ! Company.
Le mode de commercialisation est le suivant :
- Licences d'Up ! Virtual Workbench, d'Up ! Virtual Business Machine et des composants métiers.
- Facturation à l'usage réel trimestriel.
En fonction des composants et du nombre de licences utilisées, une facturation à l'usage basée sur des indicateurs métiers est réalisée. La variation est limitée à une fourchette préétablie et garantie.
- Maintenance trimestrielle des licences.
Cette politique commerciale vous permet de payer le juste prix en fonction de ce que vous utilisez réellement, selon la cyclicité de votre activité ou selon le déploiement réel de l'application.
L'impact de cette politique commerciale orientée sur le long terme est qu'Up ! Application System vous permet de construire un système d'information pour un coût d'investissement ou d'exploitation bien moins élevé que celui des autres solutions du marché.
La maintenance trimestrielle des licences vous permet de profiter sans coût supplémentaire de :
- Mises à jours techniques.
- Mises à jours fonctionnelles.
- Nouvelles versions.
- Nouveaux portages.
- Intégration de nouvelles technologies.
Qui réalise le service autour d'Up ! Application System ?
Le service autour d'Up ! Application System est réalisé par Up ! Company en étroite collaboration avec des Sociétés de Services en Ingénierie en Informatique (SSII) partenaires tels Cap Gemini Erst & Young ou IBM Global Services.
Voici la répartition des missions :
Missions | Up ! Company | Partenaires |
Conseil de premier niveau. | Non. | Oui. |
Conseil de second niveau. | Oui. | Non. |
Formation. | Oui. | Oui. |
Conduite de projets. | Non. | Oui. |
Réalisation de projets. | Non. | Oui. |
Hébergement d'applications. | Non. | Oui. |
Maintenance d'applications. | Non. | Oui. |
Maintenance technique. | Oui. | Non. |
Support de premier niveau. | Non. | Oui. |
Support de second niveau. | Oui. | Non. |
Cette répartition nous permet de concentrer nos ressources sur le développement, la maintenance et la commercialisation d'Up ! Application System tout en vous permettant de bénéficier de services à forte valeur ajoutée assurés par des grands noms de la place.
Quand une nouvelle version est distribuée, faut-il refaire les applications ?
Avec bon nombre de progiciels génériques, il faudrait refaire l'intégration, et, heureusement, avec Up ! Application System cela n'est pas le cas ! Le concept de version-révision fait partie intégrante d'Up ! Application System :
- La compatibilité ascendante.
Up ! Workbench sait reprendre la définition des applications dans une version antérieure.
En quelque sorte, il sait réaliser automatiquement la migration technique et fonctionnelle de l'application dans la dernière version-révision disponible, en permettant de la faire fonctionner à l'identique après recompilation par Up ! Compiler.
Ainsi il y a pleine compatibilité ascendante.
- La compatibilité descendante.
Up ! 5GL comporte le concept de version-révision au travers de l'instruction Version
. Cette dernière permet de distinguer ce qui a changé entre deux versions-révisions d'un programme, en particulier d'un composant métier ou de la définition d'une interface métier.
Pour une interface métier ou technique, Up ! Compiler génère autant de présentations de l'interface qu'il existe de versions-révisions.
Au moment d'interconnecter deux composants métiers, Up ! Virtual Business Machine tient compte des versions attendues entre les interfaces métiers et sélectionne la présentation des interfaces dans la version la plus ancienne pour une liaison donnée.
Ainsi il y a pleine compatibilité descendante.
Quand une nouvelle technique est disponible, faut-il migrer de versions ?
Avec bon nombre de progiciels génériques, cela serait le cas, et, heureusement, avec Up ! Application System cela n'est pas le cas ! Cela provient de la séparation en deux machines virtuelles qui ont un cycle de vie indépendant :
- Up ! Virtual Business Machine.
Pour l'interconnexion des composants métiers et des services économiques.
- Up ! Virtual Technical Machine.
Pour la mise en oeuvre physique d'un composant métier dans un panel de technologies particulières.
Ainsi Up ! Application System comporte-il deux versions évoluant indépendamment, l'une dédiée à Up ! Virtual Business Machine, l'autre dédiée à Up ! Virtual Technical Machine.
Quand une évolution technique est disponible - sauf révolution majeure -, cela n'impacte au pire qu'Up ! Virtual Technical Machine. Au mieux, il s'agit d'un pilote à ajouter ou à remplacer. Cela est notamment le cas pour les pilotes de base de données, d'impression, de communication, etc.