Critique constructive

Aspects positifs

• Capacité de confidentialité.
  Up ! Application System permet de créer des profils auxquels sont jointes des listes d'habilitations fines portant sur les objets, les modules, les traitements, etc.
  
• Capacité de flexibilité / de modularité.
  Les composants métiers s'organisent en une hiérarchie d'interfaces extensibles. La granularité de ces interfaces est fine.
  
• Capacité de réactivité / de souplesse.
  Aucun traitement, aucune règle de gestion ne sont codés dans les objets mettant en oeuvre les interfaces métier. Les objets sont intégrés soit automatiquement par Up ! Workbench, soit semi-automatiquement par Up ! Compiler.
  
• Capacité d'interopérabilité.
  La description fonctionnelle de ces interfaces est indépendante de leur mise en oeuvre technique. Pour chaque axe technique - base de données, échange de données, consolidation de traitements, etc. -, les trois technologies leaders sont proposées indifféremment pour exposer les objets.
  
• Concept global intéressant / séduisant / original.
  Le concept est différent de ce qui est proposé à ce jour et correspond à une attente du marché.
  
• Encapsulation de l'existant.
  Les objets mettant en oeuvre les interfaces peuvent être soit puisés dans une banque commercialisée par Up ! Virtual Business Machine, soit provenir de l'encapsulation de l'existant - par intégration semi-automatique.
  
• Machine virtuelle métier et technique.
  Machine virtuelle métier fournissant des services économiques. Machine virtuelle technique permettant d'écrire un programme indépendamment de la plate-forme d'accueil.
  
• Mise en oeuvre incrémentale.
  Il est possible de commercer avec un petit projet périphérique avec quelques composants avant de monter en puissance.
  
• Modèle de commercialisation.
  Facturation en fonction de l'usage réel, avec une limite inférieure et une limite supérieure.
  
• Modèle métier du système d'information.
  Modélisation métier du système d'information favorisant l'urbanisation.
  
• Pragmatisme.
  Concept adapté aux besoins réels d'une entreprise sans dérive de technique pour la technique.
  
• Ressemble à l'approche Framework d'IBM.
  IBM a développé en spécifique pour un grand compte une solution technique similaire basée sur la technologie Java.
  
• Standardisation.
  Concept permettant de standardiser les applications, ce qui facilite l'intégration.
  
• Technologie.
  Langage de Cinquième Génération (L5G) et micro Enterprise Application Integration (EAI) permettant un assemblage aisé des composants métiers.

• Concept global séduisant - 54 %.
  Que ce soit la machine virtuelle technique, la machine virtuelle métier, le Langage de Cinquième Génération (L5G) ou le micro Enterprise Application Integration (EAI), le concept global fait rêver parce qu'il permettrait de s'affranchir dans une large mesure de nombreux soucis - dépendance des fournisseurs, langages techniques, difficulté d'intégration.
  
• Modularité, souplesse et interopérabilité - 35 %.
  Le concept permettrait aux entreprises d'être réactives en lançant des petits projets faisant évoluer le système d'information par petites touches, sans remettre en cause l'existant.
  
• Modélisation métier et standardisation - 11 %.
  Le concept s'inscrit dans le principe d'urbanisation puisqu'il l'intègre.
  

Aspects négatifs

• Ambitieux et trop d'avant-garde.
  L'ampleur du projet surprend au premier abord. La volonté de conceptualiser le métier de l'entreprise autour de deux pivots construits incrémentalement - le micro-modèle métier et le micro-système expert de chaque composant métier - est hors de la réflexion de la plupart des acteurs.
  
• Architecture propriétaire.
  Up ! Application System se proposerait de recouvrir l'essentiel des technologies et des progiciels génériques actuels. Ce nouveau système propriétaire se rend rapidement incontournable, d'où un risque de monopôle et une perception de dépendance encore plus forte.
  
• Complexité de l'offre pour les petits comptes.
  Up ! Application System ne correspondrait pas aux attentes des petits comptes - moins de 500 employés.
  
• Difficile à mettre en oeuvre dans l'existant.
  L'existant est suffisamment complexe pour qu'il ne soit pris pas en compte aussi facilement qu'annoncé par la proposition de valeur.
  
• Manque de capacités de l'entreprise.
  L'entreprise n'aurait pas les capacités nécessaires aux ambitions annoncées, notamment pour la mise à disposition des composants, le développement international, l'intégration des technologies à venir et la fourniture de service.
  
• Manque de réalisme sur la modélisation métier.
  La volonté de conceptualiser le métier de l'entreprise autour de deux pivots construits incrémentalement - le micro-modèle métier et le micro-système expert de chaque composant métier - semblerait impossible pour certains acteurs, jugeant leurs activités trop spécifiques.
  
• Manque de réalisme sur le devenir de l'open source.
  Certains acteurs s'attendent à ce que des progiciels génériques et faciles à intégrer soient mis à disposition des entreprises gratuitement au travers d'Internet. Et ils seraient aussi basés sur le principe de composants métiers.
  
• Manque de réalisme sur l'intégration des technologies.
  La volonté de réaliser une machine virtuelle technique quasi-universelle serait une utopie.
  
• Mauvais choix technologique.
  Concevoir une application moderne dans un langage autre que Java serait une grave erreur.
  
• Mode de commercialisation trop coûteux.
  Le mode de commercialisation n'offrirait pas assez de visibilité pour l'établissement des budgets informatiques annuels.
  
• Nécessité d'une décision politique.
  Tout comme le choix d'un progiciel générique, la mise en oeuvre d'Up ! Application System nécessiterait une décision politique à haut niveau.
  
• Pas de besoin.
  Le système d'information est actuellement suffisamment étoffé. Plus aucun développement n'est nécessaire, hors mis de l'entretien.
  
• Pas pour ce secteur d'activités.
  Le concept d'Up ! Application System ne peut prendre en compte les particularités culturelles de ce secteur d'activités.
  
• Pérennité de la technologie.
  La fragilité économique d'Up ! Company a ses débuts rendrait douteux la pérennité de la technologie d'Up ! Application System, ce qui contredirait la promesse de stabilité de la modélisation métier.
  
• Performance et stabilité de la technologie.
  La technologie d'Up ! Application System ne serait pas assez performante, stable ou robuste les premières années, ce qui contredirait la promesse de valeur.
  
• Positionnement mal compris.
  Soit le concept nécessite plusieurs explications supplémentaires au discours standard, soit le positionnement n'est pas compris au point de confondre le concept avec un nouvel Enterprise Resource Planer (ERP) !
  
• Programmation automatique irréaliste.
  Le concept d'assemblage automatique d'interfaces métiers, de description dans un langage naturel de haut niveau et de programmation automatique par génération intelligente serait irréaliste.

La seconde macro-critique est une difficulté à communiquer sur le concept qui est qualifié d'avant garde - 21 % -, ce qui nuit soit à se différencier des progiciels génériques, des technologies du moment ou soit à susciter le besoin.

La troisième macro-critique émise par les acteurs ayant le mieux compris le concept est une difficulté à le mettre en oeuvre dans leur schéma directeur - 21 % -, soit pour une raison politique, soit par manque de composants, soit par manque de service ou soit pour une raison budgétaire.

Alors que plus de 50 % des acteurs sont séduits par le concept, seulement 5 % déclarent qu'ils n'en auraient pas l'utilité.